Chanteuses
Souad Asla,
Cheikha Hadjla,
Nawel Ben Kraïem
Direction artistique et musicale
Mustapha Amokrane et Nassim Kouti
Représentations
Samedi 7 décembre • 20h
Informations
- TARIFS :
25€ • BM 15€ - DURÉE :
1h10
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Les Héritières
Samedi 7 décembre • 20h
Hommage à Cheikha Rimitti
Le répertoire de Cheikha dialogue avec l’univers musical de trois chanteuses, à travers l’héritage poétique et symbolique qu’elle a laissé.
Disparue en 2006, celle que l’on nommait « la mamie du raï » ou encore la « mère du raï moderne » est une figure emblématique, elle-même héritière du raï bédouin. Femme au talent exceptionnel et au caractère bien trempé, cette native d’Oran, aura fait grandir avec elle toute une nouvelle génération de chanteurs raï, des plus confidentiels aux plus connus, comme Cheb Mami, Cheb Khaled, Boutella Safi ou encore Cheb Abdou. La chanteuse et musicienne, accompagnée de ses tambourins guellal et de ses flûtes gasba, savait émouvoir ou provoquer, transformant des textes poétiques en pamphlets engagés au potentiel émotionnel ahurissant. Quand Rimitti montait sur scène, ce n’était pas franchement pour plaisanter : elle irradiait la salle, transcendait les codes du raï traditionnel pour en faire un langage féministe, engagé et éruptif. D’une modernité absolue, elle pouvait aussi bien évoquer la religion et la spiritualité que le sexe, la fête et l’hédonisme.
Disparue en 2006, celle que l’on nommait « la mamie du raï » ou encore la « mère du raï moderne » est une figure emblématique, elle-même héritière du raï bédouin. Femme au talent exceptionnel et au caractère bien trempé, cette native d’Oran, aura fait grandir avec elle toute une nouvelle génération de chanteurs raï, des plus confidentiels aux plus connus, comme Cheb Mami, Cheb Khaled, Boutella Safi ou encore Cheb Abdou. La chanteuse et musicienne, accompagnée de ses tambourins guellal et de ses flûtes gasba, savait émouvoir ou provoquer, transformant des textes poétiques en pamphlets engagés au potentiel émotionnel ahurissant. Quand Rimitti montait sur scène, ce n’était pas franchement pour plaisanter : elle irradiait la salle, transcendait les codes du raï traditionnel pour en faire un langage féministe, engagé et éruptif. D’une modernité absolue, elle pouvait aussi bien évoquer la religion et la spiritualité que le sexe, la fête et l’hédonisme.
Un spectacle Blue Line